Bien sûr, il ne faudrait pas cracher sur notre médecine et sur ses incroyables prouesses. Dans l’urgence, dans la douleur, quel grand avantage de pouvoir compter sur des médecins experts et sur des traitements et protocoles de qualité qui soulagent. Mais, il ne faut pas non plus oublier de se poser la question des causes profondes de nos maladies.
La médecine fonctionnelle voit la maladie comme le symptôme d’un dysfonctionnement plus profond. Cette démarche me semble très intéressante. Car un symptôme peut être guéri, ou mis sous contrôle grâce à un traitement, mais tant que la cause n’est pas traitée, d’autres symptômes vont apparaitre.
Un exemple ? Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). C’est officiellement la première cause d’infertilité féminine. Les symptômes sont nombreux et variables selon les femmes : kystes, infertilité, perte de cheveux, dépression, prise de poids, acnés, cycles douloureux ou irréguliers, pilosité, brunissement de la peau, etc.
Ainsi, les femmes peuvent se retrouver avec un traitement qui stimule l’ovulation, un autre pour la peau, un autre pour les cheveux, etc. Certains médecins rattachent pourtant ces symptômes à une cause unique : la résistance à l’insuline. C’est donc pour cette raison qu’il n’est pas rare que les femmes qui se mettent à suivre l’alimentation pauvre en glucides, tombent enceinte de manière parfaitement naturelle, après des années à essayer.
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